L'averse d'été
nous surprit
dans une clairière
de la forêt,
tendre ballade
où nos mains
se serraient;
tu te blottis
contre moi
en riant
et je bus
un peu de pluie
sur tes lèvres,
tu me caressas
le dos,
nous fûmes rapidement
trempés:
l'averse
colla le tissu
de ton corsage
contre
tes seins
si superbement
opulents;
est ce la pluie
ou le désir
qui faisaient
saillir tes mamelons ?
tu pris une de mes
mains pour la blottir
contre eux
comme un petit
oiseau en son nid;
nous nous échangeames
des baisers
qui devinrent
de plus en plus fort
comme cette averse
d'été;
la terre autour de nous
réveillait mille parfums,
nous nous mîres nus;
tes seins bougaient
en animaux sauvages
enfin libérés,
tu pris ma tete entre
tes mains
et me les fis
boire,
je retrouvai
la source originelle,
ma bouche était poisson
multiplié
en baisers et en sucions;
ma bouche et tes seins
étaient des vagues
dans la douce tempête;
mes mains n'étaient
pas en reste,
je m'occroyais
ces trésors
comme Ali Baba;
je sentai
des frissons
et nous nous les
partagions,
j'entendis l'appel
de tes reins
avec le parfum
de sa lumière,
tu écartas
les cuisses
et je retrouvai
un autre mystère;
je me métaphorphosai
pour connaitre
chaque pli
de ta peau,
ma bouche
courru
en cheval fou
sur tous
tes paysages,
nous nous bâtimes
un orage
avec le feu
de nos corps
tandis
que l'averse
d'été
nous rafraichissait
en faisant
chanter les fleurs,
les oiseaux
et toutes les
plantes
sur lesquelles
nous nous
aimions....